On a les problèmes qu'on mérite. Alors Messieurs, tenez-vous le pour dit, si vous manquez à votre devoir conjugal, il peut vous en couter quelques 10 000 euros de dommages et intérêts à verser à votre épouse dont la libido est a son paroxysme d'insatisfaction. Et tant pis si elle s'en sert pour se payer un gigolo, vous n'aviez qu'à vous y coller. Prenez garde, le juge peut apprécier la fréquence de vos ébats pour considérer qu'ils sont trop éloignés. Ne prétextez ni fatigue, ni surmenage, le rapport sexuel est une preuve d'affection obligatoire dans le cadre d'une union. En tout état de cause c'est ce que considère la Cour d'Appel de Versailles dans son arrêt du 3 mai 2011. L'étape suivante sera sans doute une demande d'indemnisation au motif de
la mauvaise qualité des rapports sexuels. Imaginez le stress ce soir dans les lits conjugaux où chacun va se dire que s'il ne comble pas son épouse, qu'il aime pourtant si fort, il pourrait lui en couter, outre les désagréments affectif d'un divorce, 10 000 euros. Messieurs, à vos pilules bleues.
la mauvaise qualité des rapports sexuels. Imaginez le stress ce soir dans les lits conjugaux où chacun va se dire que s'il ne comble pas son épouse, qu'il aime pourtant si fort, il pourrait lui en couter, outre les désagréments affectif d'un divorce, 10 000 euros. Messieurs, à vos pilules bleues.
Ce qui me choque, outre la référence à l'article 1382 du code civil, mais là c'est plutôt technique, ce n'est pas tant cette décision, mais plutôt que cette histoire atterrisse sur le bureau d'un juge. On comprend à la lecture de l'arrêt que cet argument d'insatisfaction sexuelle a été avancé dans le cadre d'une procédure de divorce, de garde d'enfants, et de fixation de la pension alimentaire. Il est regrettable que des parents en arrivent pour quelques sous, quelques vengeances, à ce point dans le manque de pudeur, de retenue, de décence. Et oublient peut être une chose, leurs enfants auront accès un jour à ces décisions de justice. Ce jour là, il faudra leur expliquer pourquoi maman a fait un procès à papa, parce que papa ne baisait plus maman. Et papa se sentira obligé d'expliquer pourquoi il ne baisait plus maman.
Bande d'inconscients, cela aurait été risible s'il n'y avait pas eu des gamins.
Prochain débat judiciaire, ces femmes qui ne s'apprêtent plus pour leur homme ? A suivre ...
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Jeudi 1 septembre 2011 |
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Anne sera déboutée si elle traine Doudou en justice. Et puis c'est elle qui tient le tiroir- caisse.
RépondreSupprimerAvec ça on pourrait rayer des bibliothèques la moitié de la littérature du XIXe siècle.
RépondreSupprimer@akim, même pas certain. je pense qu'elle pourrait obtenir quelques dédommagements, mais pour l'exces inverse !
RépondreSupprimer@undessinparjour : et ça serait bien dommage !
Je vous conseille de lire la décision intégrale, le pauvre gars s'est retrouvé face à trois magistrates, une gréffière... bref vous voyez le truc (vive la parité chez les Juges aux affaires familliales)! Suffit que son avocat ait été un poil rustique style "Mais vous l'avez vu sa femme?" et hop puni le méchant peine à jouir!
RépondreSupprimerPar ailleurs il faut souligner l'hypocrisie de la décision face aux lois sur les "viols interconjugaux" : le viol étant défini comme la contraint à un rapport sexuel non consenti, l'obligation pesant sur l'homme semble lui reproché de ne pas se laisser violé.
J'aimerais voir la décision avec les rôles inversés.