Monsieur
Zemmour, une fois n’est pas coutume, vous déclenchez la polémique. De façon
suffisamment intelligente pour avoir quelques arguments sous le coude et ne pas
être totalement démuni pour répondre à vos détracteurs qui qualifient vos
positions d’ignominies. Et pourtant elles le sont.
Pétain
aurait donc, selon vous, « limité la cassé », donné « certains
juifs » à la folie nazie pour protéger le plus grand nombre. Votre prisme d’analyse me fait étrangement
penser à mes enfants, qui pris la main dans le sac d’une bêtise, utilisent
comme ultime argument ; je n’ai pas fait express. Et l’adulte que je suis,
dans mon rôle éducationnel, de leur répondre qu’ils doivent faire express de ne
pas faire de bêtises.
Pétain
n’était pas un enfant, ce n’est pas un verre d’eau qui a été renversé. Monsieur
Zemmour, il n’y a pas de demi-mesure, de demi-position, de « oui
mais » quand on évoque l’éradication de 6 millions d’individus en 3 ans,
et je ne parle même pas de tziganes, des homosexuels, des arabes, et de tout ce
qui n’est pas arien en général.
Je
sais bien que votre terreau est la polémique, et que seule la polémique donne
un sens à votre vie bien vide, manifestement et également de toute humanité,
mais vous est-il possible toutefois d’envisager que les sujets qui font frémir
l’encéphalogramme de votre cerveau malade reposent sur autre chose que la
souffrance des autres ? Parce que de polémiste, si tant est que vous l’ayez
été un jour, mais vous passé à méchant, à bête et méchant.
Je
vous écoute à la radio, sur les plateaux de télé, je vous lis dans les journaux
et même dans vos livres, et une seule chose me frappe, votre diarrhée verbale
est bien une diarrhée ; liquide, sans consistance, et mal odorante. Vous
avez réussie à produire la substantifique moelle de l’excrément, la gelée
royale du caniveau, passez moi l’expression et la grossièreté ; la fleure de sel de la merde.
Et le
corps, qui a tendance à rendre ce qu’on lui donne, vomi lorsqu’on vous lit.
Tout
ça c’est bien laid me diriez-vous, et relève de la scatologie plus que du débat
et ce n’est pas la contradiction que je vous apporte. C’est vrai. Et vous
auriez raison, pour une fois. Mais le juriste que je suis a été formé à
raisonner de la sorte, on qualifie d’abord les faits, on définit les contours
du débat, et seulement après on argumente.
Le
problème avec vous, c’est qu’une fois ce travail de qualification et de définition
fait, on est pris de spasmes intestinaux
face au vide sidéral de l’argumentation de votre pensée.
Pétain
est un criminel Monsieur Zemmour, vous pourrez tourner le problème dans tous
les sens, les faits ne mentant pas. Les Hommes oui. Et vous êtes de ceux-là, de
ceux dont les mots honnêteté et intellectuelle sont aussi inconciliables que
les mots Zemmour et humanisme. Vous autoriser à pouvoir donner un éclairage
analytique à l’Histoire Monsieur Zemmour, ca serait un peu comme si nous
demandions à Copé d’être commissaire aux comptes.
De
même l’islam n’est pas une religion de haine et de guerre, les noirs et les
arabes ne sont pas destinés génétiquement à la délinquance et à remplir les
prisons françaises, et vos démonstrations révèlent surtout une profonde malhonnêteté,
une malhonnêteté crasse. Vous êtes un tricheur de la pensée.
Enfin
je finirais par ceci ; si des juifs ont été sauvé en France, ce n’est
surement pas grâce à Pétain, mais parce que de courageux français les ont
cachés, couverts, ont résisté, ne sont pas tombé dans la facilité, dans le
confort. Si des juifs ont été sauvé en France, Monsieur Zemmour, c’est parce
qu’heureusement il n’y a pas que des Eric Zemmour en France.
Vous
êtes à l’intelligence, Monsieur Zemmour, ce que votre amie Nadina Morano est au
mariage pour tous.
Recevez,
Monsieur, l’expression des sentiments qui vous sont dus.