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jeudi 24 février 2011

Aux sachants ...


Un petit billet nocturne, une fois n’est pas coutume. Celui-ci sera particulier, relevant plus de l’état d’esprit que d’un cas d’espèce.

Je lis beaucoup ici et là des commentaires de toutes sortes sur les différents profils de ceux qui suivent et donc participent aux révolutions du moment, et au-delà, l’expression d’avis aussi tranchés que définitifs sur la vie publique en général.

De façon liminaire, précisons que le terme révolution me semble inapproprié. Compte tenu du caractère pacifique des

mercredi 23 février 2011

... et pourtant elle tourne


Il devient difficile d’assumer le rôle du serveur de ce modeste bistrot de quartier, sans tomber dans la critique systématique et le jugement perpétuel de la vie de notre société. Pourtant…

Comment pouvoir faire autrement ? Le monde tourne étrangement.

Aujourd’hui, une population se fait tirer dessus par l’aviation déchaînée d’un despote usé, deux pays, la Tunisie et l’Egypte semblent sur la voie de la postérité, et pendant ce temps en France, on disserte sur la maladie d’Alzheimer - une horreur s’il en est - et l’on apprend que Jacques Chirac se rend au salon de l’agriculture.

On aura beau dire que pourtant elle tourne la terre, il n’en demeure pas moins que tout est relatif.

Tandis que des peuples entiers font renaître l’espoir d’un monde meilleur, d’un monde nouveau, de notre coté, nous nous interrogeons sur la place que nous allons octroyer à

dimanche 20 février 2011

La France on l'aime comme on doit aimer


Je suis dans l’avion qui m’amène de Tunis à Paris, une question bien saugrenue me taraude, où vais-je ?

Mais en France voyons. Ah oui ?... Ben parlons-en alors.

La France je l’aime, donc je critique ce qu’on en véhicule, et je ne suis pas certain que ceux à qui on demande de la quitter soient vraiment les bons. L'amour, même pour sa nation, induit l'exigence de l'excellence, le refus de toute forme de médiocrité. L'amour même pour sa nation est donc inclusif de la critique.

Car, on n’a eu cesse de le répéter, mais c’est peut-être plus audible aujourd’hui, les musulmans ne sont pas les obscurantistes rétrogrades qu’on a bien voulu nous faire croire,  qui menacent l’identité d’une nation, s’accaparent un pays, en travestissent la culture, maltraitent les

vendredi 11 février 2011

Islam danger, Monsieur le Président, ça commence à bien faire - Contribution d'un habitué du Bistrot Olivier Collas

Je reproduis in extenso le billet que m'a fait parvenir un des piliers du Bistrot, Olivier Collas. Le ton est juste, l'analyse est fine. 


Par Olivier COLLAS

Islam danger, Monsieur le Président, ça commence à bien faire…

Avec vous, à ce train-là, le populisme a encore de beaux jours devant lui, et votre fonds de commerce va prospérer !
Savez-vous que l'Islam n’est pas plus dangereux que le Christianisme, mais pour vous c’est tellement plus commode de jeter cette confession à la vindicte populaire. Une fois de plus, nous sommes face à l’histoire de la paille de la poutre et de l’œil du voisin, et vous avez une bonne réserve de bois… Ce sont bien les extrémistes de tous bords et de toutes régions du globe qui représentent une menace, mais pas spécialement l’Islam. Si ma mémoire, ou

mercredi 9 février 2011

Même plus drole


Ca va être un des billets les plus difficiles à écrire. Le dépit. Le découragement. Une sorte de cauchemar. On nous posait la question sur l’identité nationale… Ca m’a tourmenté pendant des mois. Effectivement, c’est quoi, se sentir Français ? Aujourd’hui j’ai la réponse. C’est ressentir ce que je ressens en réaction aux… puérilités de nos dirigeants.

Un mélange de honte, de colère, le tout sur fond de rage profonde. Non mais sérieusement, comment peut-on être aussi peu respectueux de la fonction qu’on occupe ? Pendant que

mardi 8 février 2011

Débout !


L’Orient se lève comme un seul Homme, ou presque, conscient qu’une liberté est possible, conscient que La Liberté existe. Sursaut démocratique ou prise de conscience soudaine qu’une société doit être axée sur l’être humain ? Depuis quelques années, on a peut-être oublié un facteur pourtant de base : toute société, toute civilisation, toute entreprise trouve sa genèse et sa fin dans l’être humain.

Un être humaine qui aspire et qui respire. Un être humain qui aime et qui souffre. Un être humain qui ressent et qui vit. Un être

vendredi 4 février 2011

Madame le Ministre...


Madame Le Ministre,

Une lettre ouverte, je me répète n’a pas pour vocation, soyons honnête, d’être lue par son destinataire, je ne me fais donc pas beaucoup d’illusions… mais il n’en demeure pas moins qu’il ne faut pas se taire, sous prétexte qu’on pense sa parole inaudible… l’actualité récente de la Tunisie, l’a prouvé s’il le fallait. Renoncer, c’est abdiquer, et abdiquer c’est être lâche, c’est tourner la tête pour ne pas voir ce qui est dérangeant. Je pense qu’une des leçons que nous devons retenir des évènements en

mardi 1 février 2011

La Langue arabe en France

... Où nos politiques découvrent que finalement, avoir des arabes en France, qui conservent leur culture, ce n'est pas antinomique de l'intégration, bien au contraire.

...Où nos politique découvrent que finalement l'arabe ce n'est pas que les problèmes de banlieues, mais c'est une culture, ce sont des pays, ce sont des peuples.

... Où nos politiques découvrent que l'arabe, ce sont de belles nations.

... Où nos politiques sont contraints de voir en face une réalité flagrante, l'arabe n'est pas celui qu'on croyait.

Merci la Tunisie, merci les tunisiens, votre révolution va bien au delà de ce que vous pensiez, bien au delà de ce vous croyez, bien au delà de ce que imaginiez, bien au delà de ce dont nous rêvions.

Un peuple se soulève, et c'est toute une nation qui relève la tête.