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lundi 26 septembre 2011

Le Sénat, la Santé, les anglais et autres facéties de la vie


Ce mois de septembre fut riche en émotions. D’abord la rentrée scolaire où l’émotion des parents est bien souvent plus vive que celle des enfants, avides de découvertes et de rencontres. Ils n’ont pas encore peur d’une société qui va les engloutir, un système qui va tenter de les broyer, et ils ignorent encore qu’ils passeront une vie à se battre avec leurs amis, les ennemis ont cette particularité d'être prévisibles par essence.

Mais surtout évitons toute crainte, nous saurons transmettre à nos enfants les névroses nécessaires pour que le schéma se perpétue dans la
pure tradition destructrice de l’espèce humaine. Non je ne suis pas déprimé, ni morbide, regardez juste autour de vous.

La planète est à feu et à sang. Son ozone nous a servi de déodorant pendant des années, ses fleuves de dépotoirs pour nos laboratoires pharmaceutiques qui fabriquent des médicaments pour nous soigner des saloperies qu’on attrape avec leurs autres médicaments. Fumer tue, certes, mais se soigner aussi, Médiator à l’appui. Et surtout il convenait d’éviter de prendre de la hauteur, ou pas trop car l’hormone qui nous a été vendue nous faisait tellement en prendre de la hauteur, que beaucoup se sont retrouvés au ciel. Passons sur les forêts, les océans, les typhons et autres réchauffements  climatiques.

Mais rien de nouveau là dessus en septembre, même si on ne commence pas une phrase par "mais, et c'est un mois où l’on a préféré cultiver le paradoxe.

Monsieur Hortefeux nous annonce, sans l’annoncer, mais ça reste téléphoné, que le principe du secret de l’instruction peut subir quelques exceptions. La première d’entre elles, lorsqu’il s’agit de prévenir un ami des trahisons de sa femme. L’amitié c’est sacré, ‘faut pas deconner, et un copain ‘faut l’prévenir quand sa femme commence à vriller. Mais attention cette exception reste très encadrée et restrictive, l’amitié doit répondre à des critères stricts, parmi lesquels figurent, financement de campagnes électorales et retro-commissions reversées, c’est un pléonasme je sais.  Et en dehors de ce cadre strict, interdit de balancer sur les femmes des copains, que Rachida Dati se le tienne pour dit.

Quoique, quoique …

Il n’y a pas que pour le secret de l’instruction qu’il faut prévenir des éventuels méfaits des femmes. Martine Aubry en 1998, le 16 décembre, à 13h28 précisément s’est laissée aller à boire à la terrasse d’un café un apéritif peu connu mais très agréable, le lillet, rouge s’il vous plait. Martine Aubry est donc une alcoolique notoire, et son mari un avocat de barbus, parce que les avocats épousent les causes de leurs clients, c’est bien connu. Et d’ailleurs tous ceux qui ont plaidé aux assises passent systématiquement 6 mois en prison avant d’être relaxés en appel, n’est ce pas mon cher Achoui, dont j’assume et je revendique même l’amitié.

Un peu plus loin, l’Arabie Saoudite, grande amie des Etats Unis d’Amérique, fédération d’états où l’on punit encore en tuant, parce que l’Homme est un Homme et que sa justice est juste, l’Arabie Saoudite amie donc des USA, nous annonce très fièrement que le droit de voter est accordé aux femmes pour les élections de 2015. Je suis navré, mais en ce qui me concerne, et réciproquement mais pour le rythme de la phrase, je ne me vanterai pas trop que mes femmes ne votaient pas auparavant. Car n’oublions pas que derrière chaque grand homme, il y a une femme. Et ce n’est pas François Hollande qui me contredira. Même si au cas d’espèce, on ne sait pas encore qui était finalement devant l’autre.

D’ailleurs à propos de François Hollande, et du parti socialiste en général, nous avons vécu ce week end un cataclysme politique. Le Sénat est passé à gauche. Voilà enfin un sens au Sénat, créer l’évènement politique en passant à gauche. Soyons juste trois secondes, mais pas plus, parce qu’il y en a une que ca va énerver, est ce que c’est la Sénat qui est passé à gauche ou est ce que c’est la gauche qui est passée à droite ?

Quant à la droite, on n’arrive même plus à savoir où elle est. D’un point de vue migratoire, elle est clairement désormais du côté obscur de la force, mais me direz-vous, c’est la crise, et on n'a pas de quoi assumer toute la misère du monde. Soit. Songeons peut-être à arrêter de la créer alors.

D’un point de vue économique, même l’ultra gauche n’aurait pas osé certaines mesures. A commencer par la taxation des très très très hauts revenus qui démarrent à 250 000 euros par an. C’est beaucoup 250 000 euros, c’est énorme même, mais à force de les taxer de partout ces 250 000 euros, ils vont finir par beaucoup diminuer. Mais me direz-vous, c’est le prix de la solidarité nationale, et ce n’est pas comme si en France il y avait des gens qui mouraient de faim, qui n’ont pas de toit, qui vivent dans la rue et dont quelques 8 millions sont sous le seuil de pauvreté. Non, en France on paie beaucoup d’impôts certes, mais la misère a été éradiquée. On l’a tellement éradiquée qu’on prête à l’Afrique de l’argent qu’elle nous rembourse par valises et par porteurs en la personne notamment de Monsieur Bourgi.

A côté de ça, les banques françaises sont sérieusement à découvert, et je suis certain que quelques experts planchent pour savoir comment faire pour rendre interdit bancaire les banques. Pas simple, mais je fais confiance aux X et autres « cerveaux » de notre pays, ils vont bien réussir à nous rendre tout ceci cohérent, il n'y a qu’à voir comment ils gèrent les deniers et les entreprises publics.

Bon, on va arrêter là, sinon ça va encore faire trop long, et je vais me faire engueuler.  De surcroît j’ai à faire, une greffe de néflier m’attend. De plus, j’ai un point à détailler et c’est au cœur que je m’adresse, non à une partie du cerveau. Et enfin, bon retour de Londres, ce n’est pas grave si les anglais nous ont fait la guerre plus de cent ans. 

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