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lundi 10 janvier 2011

je ne vous parlerai pas de la Tunisie

Je ne vous parlerai pas de la Tunisie. Malgré les 1736 messages reçus sur ce blog pour évoquer ce  sujet.

Ce n'est pas ce que j'ai voulu faire de ce bistrot. Je ne veux pas utiliser ma double nationalité pour parler à partir de la France, de la Tunisie. Je souhaite que ce blog soit un lieu d'échange sur les problématiques de société en France. Je crois qu'il y a déjà beaucoup à faire. 

Soyons un tantinet cohérent, je ne peux pas prôner notre appartenance à part entière à la société française, notre pleine nationalité française, et dés que l'actualité le justifie, faire
un billet, ou prendre partie sur ce qui se passe dans mon autre pays.

Cela ne m'empêche évidement pas d'être concerné, ni même d'avoir un avis, une opinion. Ce n'est tout simplement pas le lieu pour l'exprimer.

j'ai décidé, à mon petit niveau de prendre la parole, publiquement, mais pas pour traiter des sujets politiques sur la Tunisie, mon autre patrie. Comme indiqué dans la rubrique "qui est ce serveur", je suis français de branche, homme de loi, chargé d'enseignement à l'Université de Paris I, chef d'entreprise qui raconte avec son coeur parfois, avec sa raison d'autres fois, par l'éclairage de l'Histoire et dans la rigueur du Juriste, mon étonnement face à une si mauvaise compréhension d'une part, et un silence si consternant d'autre part, des français d'origine étrangère. Parfois quelques voix en colère s'élèvent mais jamais le dialogue ne s'installe, car le langage n'existe pas. J'essaye donc d'être le traducteurs des français- musulmans et des musulmans-français et donc de notre vie en commun... en France.

C'est cette action que j'ai souhaiter mener, c'est cette action que je mène. Or la Tunisie mérite qu'on traite le sujet en profondeur, dans la continuité, et non par un simple billet, ou deux, ou trois.

Je suis navré, mais je ne vous parlerais donc pas ici de la Tunisie. A une petite exception, et pour dire que j'aime la Tunisie, mon pays également, du plus profond de mon être, comme j'aime la France. Que je suis foncièrement touché et atteint par ce qui s'y passe et les évènement qui s'y déroulent. Que l'exemple soit compris, les voix du peuple son impénétrables, vous pouvez en tuer, un, cent, mille, il en restera toujours un pour dire dégage.

Et bien que je ne souhaite pas traiter le sujet ici, je sais déjà que ce billet va me valoir des commentaires nauséabonds du type "ah vous voyez, vous autres, vous critiquez facilement la France, mais dès qu'il s'agit de critiquer vos pays, y a plus personne." Alors moi, j'ai décidé de m'occuper de ceux là !!



6 commentaires:

  1. C'est exactement ca. Pourquoi venir nous faire chier chez nous? Vous ne voulez pas vous occuper des pays d'où vous venez plutôt que d'importer votre agressivité chez nous? Vous ne savez agir que dans la violence.

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  2. C'est comme toujours !
    Lorsque vous lisez dans un "billet" le terme "agressivité", où n'importe quel mot évoquant une notion approchante, vous vous demandez "qui est l'agresseur ?"
    Il me semble bien, ici encore dans les deux commentaires ci-dessus, l'agresseur soit "anonyme".
    Comme toujours...

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  3. Je découvre votre blog, chapeau bas, tres bas meme...

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  4. C'est tout à fait respectable, ce que vous faites sur Twitter est déjà remarquable ;-)

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  5. C'est bonheur que d'en avoir deux (ou plus, soyons fous).
    Avec une seule, on peut encore se débrouiller.
    N'en avoir aucune est très handicapant.
    Je parle de culture, bien sûr, bande de garnements!

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  6. lâche nous et retourne dans ton pays pour t'en occuper. je lis tout ton blog, c'est à chier

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