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mercredi 22 décembre 2010

Prières des rues... de quoi parle t-on

Depuis un certain nombre de jours, une polémique, même sur ce blog, est née suite au constat soudain et inopiné de Marine le Pen.

Alors de quoi parle t-on exactement et de façon purement factuelle ?

- les prières de rues concernent une vingtaine d'endroit sur tout le territoire français.

- ces prières ont lieux systématiquement aux abord de mosquées pleines.

- Elles durent entre 40 et 50 minutes.

- Elles se déroulent le vendredi après-midi.

- Les fidèles se regroupent aux abord des mosquées pour pouvoir entendre
le prêche des Iman (qu'ils n'entendent d'ailleurs pas).

- Aucune mosquée concernée par les prières des rues n'est considérée comme reflétant un courant "intégriste" ou "radicale". Elles sont toutes répertoriées "modérées" par les renseignements généraux. (Toutefois maintenant qu'on les a stigmatisé, les intégristes fanatiques vont sans doute se pointer pour enrôler !)

- Il y aurait 850 000 musulmans pratiquants en France (difficile à établir précisément, mais on est autour de ce chiffre).

- Il y a en France 300 000 m2, soit 0,3 km2 de lieux de cultes musulmans (surface de la France 670 922 km2 - disneyland fait 22,23 km2).

- Il y a 90 mosquées en France et 1800 salle de prière.

- Il y a 5 à 6 millions de musulmans en france.

Voilà donc de quoi on parle !

4 commentaires:

  1. "ces prières ont lieux systématiquement aux abord de mosquées pleines."

    Au début quand j'entendais parler des gens qui prient dans la rue, je n'en étais pas très d'accord car je me sens assez gêné devant des personnes qui exposent volontairement leur signe religieux en place publique.

    Mais maintenant que je sais qu'ils le font parce que les mosquées sont pleines alors c'est une autre histoire: peut-être ils ne le font pas volontairement. Peut-être il leur manque une mosquée à cet endroit, ou il faudrait agrandir celle-ci. La balle est alors dans le camps du gouvernement pour répondre au besoin religieux de ses citoyens.

    Juste un souvenir de mon pays d'origine asiatique, de culture bouddhiste: lors de la messe quotidienne en début de soirée (vers 18h), les églises catholiques étaient bondées et les fidèles débordaient dans la rue. Les gens mettaient ainsi des haut-parleurs pour retransmettre la voix du pasteur/curé à l'extérieur. Évidemment que cela gênait la circulation mais cette gêne n'allait pas plus loin que cela.

    L'exagération des débats en France concernant les prières des rues est due à la politique, notamment devant le faible impact de ce phénomène (socialement et culturellement) sur la population. S'ajoutant à cela l'échec du gouvernement devant d'autres problèmes plus importants du pays: l'économie, le chômage, l'éducation, on arrive à cette situation.

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  2. En ce temps de Noël et de Nouvelle Année, lisons cette parole de sagesse de l'évêque de Nanterre :
    http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/chretiens-et-autres-croyants-en-dieu-message-de-mgr-daucourt-.-10493.html

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  3. Désinformation. Les barbus de la rue Myrrha à Paris ne sont pas de modérés. Le collectif cheik yassine qui tente de faire taire Chalgoumi à Drancy le sont ils? C'est vrai que quand on voit les images ils ont l'air d'être des gars sympas: Physiques de videurs de boite, coup de poing facile, agression d'un Imam et de ses fidèles, ne s'expriment que sur un ton très agressif et de façon à montrer qu'ils se sentent supérieurs et en position de force... Les gens viennent de toute l'IDF pour faire un acte politique dans cette rue de la goutte d'or, que l'on ne dise pas que c'est un problème de place, c'est un acte politique comme le port de la burqa.

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  4. ca ne l'était pas, mais ça le devient sans doute effectivement... les travers de la médiatisation, les effets de la stigmatisation

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