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vendredi 3 mai 2013

Vous êtes forcément quelque part...


L’islamophobie c’est la peur de l’islam. Et on nous dit qu’elle augmente en France.  De plus de 25% au premier trimestre 2013. Pour passer de 40 à 50 actes anti-musulmans enregistrés auprès des services de police et de gendarmerie. Décortiquez ces actes et vous verrez que ne sont pas comptabilisés les plus durs d’entre eux ; ceux perpétrés par les salafistes, djihadistes et autres farfelus en tout genres qui se prétendent musulmans et qui en sont pourtant les plus farouches adversaires. Incluez tous ceux là qui bafouent quotidiennement les lois de l’islam par leurs prosélytismes agressifs, par leurs interprétations radicales, par leurs fanatismes violents, et ces actes aussi
anti- musulmans, ces actes surtout anti-musulmans, le paroxysme de cet anti- musulman,  feront exploser la statistique.

Si vous échappez à la statistique sur l’islam, vous devrez habillement manœuvrer pour passer entre les mailles de celle qui concerne le chômage en France. Chaque mois, et à chaque publication des chiffres, un nouveau seuil historique est franchi, et ainsi tous les mois on écrit une nouvelle page de l’histoire du travail en France, qu’on continue à fêter, tous les premiers mai la fleur au fusil, ou plutôt le muguet au stylo. Il y a en France plus de 5 millions de demandeurs d’emploi. Soit les populations réunies de Paris,  Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Nantes, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux et Lille. Comme si, en somme, personne ne travaillait dans les dix villes les plus peuplées de France.

Vous n’êtes concernés ni par l’islam, ni par le chômage, le mariage pour tous est fait pour vous. Quatre mois de batailles, de manifs, de contre manifs, de débats, de positions et contre positions, pour savoir si nos ami(e)s homosexuels ont le droit ou pas de pouvoir graver dans le marbre de la loi leurs vœux éternels d’amour et de pouvoir se devoir mutuellement et par la loi, respect, fidélité, secours assistance, contribution à proportion de leurs facultés respectives aux charges du mariage. Ce n’est pas fini, de s’obliger mutuellement à une communauté de vie, d’obliger l’autre des dettes contractées par l’un si elles ont pour objet l’entretien du ménage ou l’éducation des enfants. Encore un peu ? Ok. Allons-y. Ils veulent pouvoir exercer chacun librement une profession. Et oui, le mariage autorise à travailler librement. Mais attendez avant d’y voir une quelconque liberté. La suite de l’article précise que chaque époux pourra même percevoir ses gains et salaires. Et oui ! et que chacun pourra en disposer. Et oui. Mais pas librement. D’abord il faudra s’acquitter des charges du mariage. Non mais quoi ? vous pensiez quoi ? Qu’on faisait ce qu’on voulait de son salaire. Ben non, une fois marié, faut d’abord s’acquitter des charges du mariage. Et il n’y a aucune raison que les couples homosexuels ne puissent pas bénéficier de cette protection pour le plus faible, contre le plus dépensier.

En bref, la question est de savoir s’ils ont le droit, eux aussi, de pouvoir bénéficier des obligations des articles 212 et suivants du Code Civil.

C’est à dire que nous en sommes à nous poser la question de savoir si les homosexuels ont le droit de s’aimer légalement (et non légalement s’aimer).  Posez la question ainsi et vous aurez en retour l’argument ultime de la société bien pensante qui se donne bonne conscience en arguant de protéger pour une fois ce qu’elle passe pourtant son temps à exposer : les enfants.

Qu’ils s’aiment d’accord. D’ailleurs nous avons tous un ami ou une ami Homo, et on a aucun problème avec lui ou avec elle. En général l’homo, il fait parti de la bande d’amis avec le black, l’arabe et le juif. Et vraiment, mais vraiment, on a rien contre eux.  Mais de là à les autoriser à avoir des enfants. Non. On n’a pas le droit de faire ça aux enfants. Des homos parents ? Ok pour l’Homo parentalité mais pas la parentalité Homo.

Les enfants souffriront dans la cours de récréation parce qu’ils subiront les moqueries de leurs camarades ? Donc la solution, c’est d’interdire d’avoir des parents qui puissent être moqué par des enfants en cours de récréation. Ben oui. Ca commence par les Homo et puis on ne sait où ca va finir. Moi je me souviens on avait un petit à l’école. On l’appelait minus. On devrait interdire aux petits parents d’avoir des enfants ; on se moquera d’eux à l’école. Et puis après ils seront petits, la vie sera dure pour eux. Ils seront revanchards. Et puis franchement quel modèle de vie on leur donne à ses gamins du haut de leur mètre soixante. Quelle vision ils iront de la vie ?

Allez exit les homos et les petits de la parentalité. Et les gros aussi tant qu’à faire. Parce que les bouboules dans la cours de récré, il y en a marre. Les batards aussi, enfin ceux issus des couples mixtes. Ca suffit. Moi j’ai été un enfant de couple mixte, et me faire traiter de batards dans la cour d’école a fait de moi un être totalement névrosé. D’ailleurs j’en suis à défendre le mariage pour tous.

Le loi doit prohiber ce qui est contraire à l’ordre public et/ ou aux bonnes mœurs. Et à mon sens, l’homosexualité n’est contraire ni à l’un ni à l’autre. Et avoir des enfants pour les homosexuels n’est contraire ni à l’un ni à l’autre.  Voilà la réalité juridique. Le reste ? et bien, en fait il n’y a pas de reste. On a aucun droit de restreindre la liberté des gens sous prétexte qu’ils ne partagent les mœurs amoureux des plus bruyants. Et je présente mes plus plates excuses à mon ami de toujours, pour avoir pu, un temps penser et soutenir le contraire. On a le droit de se tromper, et je m’étais trompé. En même temps, on l’a tellement fait à ma place par le passé…

Et si vous êtes passé au travers de ces chiffres là, alors il ne vous reste plus qu’a aller ouvrir un compte en Suisse, après avoir vendu deux cartes postales à 500 000 euros. Il ne se passera pas longtemps avant que vos amis qui, une fois bien abusés de vos largesses, iront vous lyncher sur la place publique. Et rappelez-vous cet adage du moment « ce n’est pas parce qu’une personne t’autorise à planter ta tente dans son jardin qu’elle est ton amie». Et j’ai une amie, quelque part, qui saisira le sens plein de cet adage. Boussa à elle.

Et baisers tendres à mes 12, 23 et 31 et à celle qui a trouvé la formule.






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