L’islamophobie
c’est la peur de l’islam. Et on nous dit qu’elle augmente en France. De plus de 25% au premier trimestre 2013.
Pour passer de 40 à 50 actes anti-musulmans enregistrés auprès des services de
police et de gendarmerie. Décortiquez ces actes et vous verrez que ne sont pas
comptabilisés les plus durs d’entre eux ; ceux perpétrés par les
salafistes, djihadistes et autres farfelus en tout genres qui se prétendent
musulmans et qui en sont pourtant les plus farouches adversaires. Incluez tous ceux là qui bafouent quotidiennement les lois de l’islam par leurs
prosélytismes agressifs, par leurs interprétations radicales, par leurs
fanatismes violents, et ces actes aussi
anti- musulmans, ces actes surtout anti-musulmans, le paroxysme de cet anti- musulman, feront exploser la statistique.
anti- musulmans, ces actes surtout anti-musulmans, le paroxysme de cet anti- musulman, feront exploser la statistique.
Si
vous échappez à la statistique sur l’islam, vous devrez habillement manœuvrer
pour passer entre les mailles de celle qui concerne le chômage en France.
Chaque mois, et à chaque publication des chiffres, un nouveau seuil historique
est franchi, et ainsi tous les mois on écrit une nouvelle page de l’histoire du
travail en France, qu’on continue à fêter, tous les premiers mai la fleur au
fusil, ou plutôt le muguet au stylo. Il y a en France plus de 5 millions de demandeurs
d’emploi. Soit les populations réunies de Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Nantes,
Strasbourg, Montpellier, Bordeaux et Lille. Comme si, en somme, personne ne
travaillait dans les dix villes les plus peuplées de France.
Vous
n’êtes concernés ni par l’islam, ni par le chômage, le mariage pour tous est
fait pour vous. Quatre mois de batailles, de manifs, de contre manifs, de
débats, de positions et contre positions, pour savoir si nos ami(e)s
homosexuels ont le droit ou pas de pouvoir graver dans le marbre de la loi
leurs vœux éternels d’amour et de pouvoir se devoir mutuellement et par la loi,
respect, fidélité, secours assistance, contribution à proportion de leurs
facultés respectives aux charges du mariage. Ce n’est pas fini, de s’obliger
mutuellement à une communauté de vie, d’obliger l’autre des dettes contractées
par l’un si elles ont pour objet l’entretien du ménage ou l’éducation des
enfants. Encore un peu ? Ok. Allons-y. Ils veulent pouvoir exercer chacun
librement une profession. Et oui, le mariage autorise à travailler librement.
Mais attendez avant d’y voir une quelconque liberté. La suite de l’article
précise que chaque époux pourra même percevoir ses gains et salaires. Et
oui ! et que chacun pourra en disposer. Et oui. Mais pas librement.
D’abord il faudra s’acquitter des charges du mariage. Non mais quoi ? vous
pensiez quoi ? Qu’on faisait ce qu’on voulait de son salaire. Ben non, une
fois marié, faut d’abord s’acquitter des charges du mariage. Et il n’y a aucune
raison que les couples homosexuels ne puissent pas bénéficier de cette
protection pour le plus faible, contre le plus dépensier.
En
bref, la question est de savoir s’ils ont le droit, eux aussi, de pouvoir
bénéficier des obligations des articles 212 et suivants du Code Civil.
C’est
à dire que nous en sommes à nous poser la question de savoir si les homosexuels
ont le droit de s’aimer légalement (et non légalement s’aimer). Posez la question ainsi et vous aurez en
retour l’argument ultime de la société bien pensante qui se donne bonne
conscience en arguant de protéger pour une fois ce qu’elle passe pourtant son
temps à exposer : les enfants.
Qu’ils
s’aiment d’accord. D’ailleurs nous avons tous un ami ou une ami Homo, et on a
aucun problème avec lui ou avec elle. En général l’homo, il fait parti de la
bande d’amis avec le black, l’arabe et le juif. Et vraiment, mais vraiment, on
a rien contre eux. Mais de là à les
autoriser à avoir des enfants. Non. On n’a pas le droit de faire ça aux enfants.
Des homos parents ? Ok pour l’Homo parentalité mais pas la parentalité
Homo.
Les
enfants souffriront dans la cours de récréation parce qu’ils subiront les
moqueries de leurs camarades ? Donc la solution, c’est d’interdire d’avoir
des parents qui puissent être moqué par des enfants en cours de récréation. Ben
oui. Ca commence par les Homo et puis on ne sait où ca va finir. Moi je me
souviens on avait un petit à l’école. On l’appelait minus. On devrait interdire
aux petits parents d’avoir des enfants ; on se moquera d’eux à l’école. Et
puis après ils seront petits, la vie sera dure pour eux. Ils seront
revanchards. Et puis franchement quel modèle de vie on leur donne à ses gamins
du haut de leur mètre soixante. Quelle vision ils iront de la vie ?
Allez
exit les homos et les petits de la parentalité. Et les gros aussi tant qu’à
faire. Parce que les bouboules dans la cours de récré, il y en a marre. Les
batards aussi, enfin ceux issus des couples mixtes. Ca suffit. Moi j’ai été un
enfant de couple mixte, et me faire traiter de batards dans la cour d’école a
fait de moi un être totalement névrosé. D’ailleurs j’en suis à défendre le
mariage pour tous.
Le
loi doit prohiber ce qui est contraire à l’ordre public et/ ou aux bonnes
mœurs. Et à mon sens, l’homosexualité n’est contraire ni à l’un ni à l’autre.
Et avoir des enfants pour les homosexuels n’est contraire ni à l’un ni à
l’autre. Voilà la réalité juridique. Le
reste ? et bien, en fait il n’y a pas de reste. On a aucun droit de restreindre
la liberté des gens sous prétexte qu’ils ne partagent les mœurs amoureux des
plus bruyants. Et je présente mes plus plates excuses à mon ami de toujours,
pour avoir pu, un temps penser et soutenir le contraire. On a le droit de se
tromper, et je m’étais trompé. En même temps, on l’a tellement fait à ma place
par le passé…
Et
si vous êtes passé au travers de ces chiffres là, alors il ne vous reste plus
qu’a aller ouvrir un compte en Suisse, après avoir vendu deux cartes postales à
500 000 euros. Il ne se passera pas longtemps avant que vos amis qui, une fois
bien abusés de vos largesses, iront vous lyncher sur la place publique. Et
rappelez-vous cet adage du moment « ce n’est pas parce qu’une personne t’autorise
à planter ta tente dans son jardin qu’elle est ton amie». Et j’ai une amie, quelque part, qui saisira le sens plein de cet adage. Boussa à elle.
Et
baisers tendres à mes 12, 23 et 31 et à celle qui a trouvé la formule.
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